La ville était défendue par une muraille qui comptait 20 tours, dont il reste au moins cette porte et ces deux tours, l'une d'elles complètement modifiée pour l'intégrer dans une maison adjacente. C'est la porte de Provins, puisque c'est par là qu'on passe par là. Il existe également des vestiges de la porte en face de celle-ci, de l'autre côté de la ville : La porte de Paris. Mais ce ne sont que quelques colonnes.
Magnifique... Une explosion de décorations à l'intérieur, presque inattendue, même si le travail décoratif aux pierres multicolores fait écho à l'extérieur. De nombreux chapiteaux sculptés de scènes religieuses, ici les sculpteurs ont atteint des sommets artistiques notables, quelques idées scénographiques audacieuses, comme la Cène de la capitale, font de l'édifice un lieu unique et incontournable.
Immense... Et très bien situé dans les hauteurs du village de Nages, ce qui es regrettable c'est le manque d'entretien du site, la mairie à un petit bijou, mais ne s'en occupe pas..
Découverte étonnante et visite en solitaire guidée par une signalétique pertinente.
J'ai osé pénétrer dans ce domaine qui invite à un voyage dans le temps. Les origines du 12ème sont peu visibles, la guerre de cent ans fut dévastatrice pour cet ermitage. Les restaurations et agrandissements en firent un monastère puissant et prestigieux.
Mis en vente à la révolution, les destructions furent nombreuses. Côme-Edmond de Marsay l'acheta en 1837, elle est toujours propriété de ses descendants qui ont reconstitué le domaine par les acquisitions des anciennes possessions.
Les panneaux explicatifs sont peu bavards mais pourtant précis et détaillés ; la visite libre en est enrichie et cette déambulation en solitaire invite à la réflexion et la méditation. Merci aux propriétaires d'offrir une telle possibilité de visite.